Que vous le sachiez ou non, quelqu’un de votre entourage a, un jour, été victime de violences sexuelles. Peut-être même vous-même.​

Notre pays manque de grandes études épidémiologiques pour faire prendre conscience du fléau que représentent les violences sexuelles. C’est une des raisons pour lesquelles des réponses adaptées ne peuvent être mises en œuvre. Mais environ un homme sur six et une femme sur quatre sont victimes de telles violences dans leur vie.
La violence sexuelle réalise des dégâts colossaux, aux facettes multiples, conduisant en général à la mort physique et/ou psychique, rapide ou à petit feu. Peu de personnes réalisent l’ampleur de ces dégâts.

Parmi ces conséquences des violences sexuelles figurent des atteintes anatomiques du cerveau, visualisées sur des IRM, et qui expliquent certains mécanismes d’amnésie touchant les personnes victimes. Ces lésions expliquent, entre autres, pourquoi certaines personnes ne sont en capacité de réaliser ce qu’elles ont vécues que tardivement et souvent à la faveur d’une stimulation sensorielle permettant le retour de la mémoire des faits.

C’est pourquoi l’imprescriptibilité doit s’appliquer en matière de violences sexuelles.

La violence sexuelle concerne hommes et femmes dans des proportions très proches. Les racines de cette violence se trouvent dans les agressions sexuelles faites aux enfants, garçons et filles. Lutter contre les agressions sexuelles c’est avant tout protéger l’enfance en imposant une tolérance zéro.

Il est temps que les choses changent dans notre pays, c’est pourquoi l’Association Stop aux Violences Sexuelles (SVS) est née.

SVS a pour objectif, non pas de “lutter” contre les violences sexuelles mais de les éradiquer.